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Travaux à Chauvière

1 oct. 2024

Dans le cadre du programme pluriannuel de gestion (PPG) de la Gères et de la Devise, le SMCA a réalisé une opération de restauration de la continuité écologique sur la Devise, au niveau du secteur de la Chauvière à Saint-Pierre-la-Noue en aval du hameau de Brette.
Ce secteur de la rivière, classé en Liste 2 au titre de l’article L214.17 du code de l’environnement, est ciblé comme prioritaire pour la mise en œuvre d’opérations d’amélioration du transport sédimentaire et d’amélioration de la circulation des poissons migrateurs. Sur ce tronçon, deux ouvrages sont considérés comme prioritaires, l’objectif sur ces derniers est de rétablir la continuité écologique pour 2027. Le clapet de la Chauvière est le premier ouvrage en partant de l’aval.
Les travaux concernent l’effacement de l’ouvrage, la restauration des berges au droit de celui-ci, ainsi que l’apport de sédiment au fond du lit sur une vingtaine de mètres en aval de l’ancien clapet.
Les travaux portés par le SMCA, se déroule dans le cadre d’un arrêté préfectoral de déclaration d’intérêt général valant décision au titre de la procédure de déclaration loi sur l’eau. Le SMCA a recueilli également, l’accord des propriétaires des parcelles riveraines vis-à-vis des travaux comme du passage des engins.
Les étapes du projet :
1. Abaissement du clapet de la Chauvière en position basse depuis 2012. Cette position a permis un certain retour de diversité dans le fond du lit en amont de l’ouvrage. Mais l’ouvrage reste infranchissable avec une chute relictuelle de 0,65 m.
2. Concertation sur la satisfaction des usages.
3. Décision du territoire de supprimer l’ouvrage
4. Intégration de l’action de suppression au PPG
5. Démontage de l’ouvrage (18/09/2024)
6. Pêche de sauvetage (23/09/2024)
7. Recharge granulométrique (24/09/2024)
Durant les prochains mois, le SMCA assurera le suivi de l’évolution hydromorphologique des linéaires amont et aval de l’ancien ouvrage, via des levés topographiques et un suivi photo.
Les bénéfices positifs attendus sont :
• Restauration totale de la continuité écologique
• Arrêt ou réduction de l’incision
• Diversification des écoulements et des habitats
• Réduction du réchauffement et de la sur -évaporation des eaux
• Amélioration du pouvoir épurateur des eaux et donc de la qualité des eaux
• Amélioration du peuplement piscicole
• Augmentation de la ligne d’eau en aval
• Diversification des habitats et de la biodiversité
• Meilleure résistance contre les effets du changement climatique.
L’ouvrage créait une surélévation de la cote d’eau en amont et un abaissement à l’aval. La suppression de l’ouvrage a permis de rééquilibrer les niveaux d’eau, cela étant bénéfique pour réduire l’abaissement de la nappe. Pour une cote d’eau à 3,15 m NGF à l’amont, soit la cote minimum maintenue avant tarvaux par l’ouvrage, la suppression de l’ouvrage doit permettre une réhausse d’environ 10 cm à l’aval, et une décote de 10 cm à l’amont de l’ouvrage. Cette donnée est une estimation, la cote dépend également des conditions d’écoulement à l’aval. Un suivi après travaux doit confirmer cette estimation.

Les travaux ont été réalisés par l’entreprise TREZENCE TP pour un montant de 15 540,00 € TTC.
Après la démolition et enlèvement de l’ouvrage, et avant la mise en place des sédiments dans la rivière, la Fédération de Pêche a réalisé une pêche de sauvetage sur le tronçon concerné pour un montant de 959, 94 € TTC.
Cette action fut portée par le SMCA (maitre d’ouvrage) et accompagné financièrement par L’Agence de l’Eau Adour Garonne, le département de Charente Maritime et la région Nouvelle Aquitaine. L’avant-projet fut réalisé par l’UNIMA.

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